Débuter le changement aujourd'hui !

Réaliser ses envies en continu

[Cet article a été lu par 1 863 internautes depuis sa mise en ligne. Merci d'être là.]

Toute idée est fragile

Avec du recul, je me rends compte que ce qui me plait le plus dans l’aventure que je vis depuis maintenant 2 (3?) ans, c’est de planifier l’organisation de mes rêves.

Je ne fais que ça : apprendre ce qui pourrait me plaire, noter, développer, projeter, financer. Et bien sûr: réaliser ces actions.
Mais là où je m’attendais initialement à ce que seule la réalisation d’une envie me contente, au final c’est toute la chaine qui me plait. Là encore, je pense que le bonheur fait partie du chemin.

Toute idée est fragile, et peut s’arrêter à chaque étape. Alors j’apprécie…

  • Noter une idée sur ma todo-list. « Et si…« . Je la note pour ne pas l’oublier, mais je ne sais pas encore si je m’en servirai. Si l’idée est bonne, elle va me trotter dans la tête et commencer à prendre forme. Cela peut être immédiat ou prendre quelques mois.
  • Commencer à travailler l’idée. Transformer la phrase brute en vrai but à atteindre. En objectif qui me ferait plaisir. C’est un moment réellement fort, car sans savoir encore comment cela va arriver, j’ai la conviction intime que cela se réalisera.
  • Une fois que le but est fixé, il y a alors toute la machine à faire fonctionner : rechercher, apprendre, financer, planifier, organiser. Des taches, oui, mais qui me rapprochent progressivement de l’objectif. Obligatoirement plaisantes.
  • Puis il y a la réalisation de l’envie. Un bonheur en soit, mais ça, vous n’avez pas besoin de moi pour le savoir.

Je réalisais mes envies, avant ?

Ce qui m’intrigue, c’est que rien ne m’empêchait de réaliser mes envies, AVANT. Mais je ne le faisais pas. Pendant 30 ans, je ne l’ai pas fait. Évidemment, j’ai été au bout de pas mal de choses chouettes pendant cette période, mais je n’avais pas forcément conscience de mes envies à venir. Rien de planifié dans tous les cas. Cela arrivait, ou pas.
Puis il y a eu cette prise de conscience, cette urgence à vivre. Et j’ai commencé à orienter mes gesticulations vers ce qui me faisait plaisir, ce qui était important. Rien de plus pour commencer.

Enfin, je vois un avantage flagrant à cette manière de fonctionner. Dans les moments de calme où l’on prend le temps de regarder en arrière, on est rarement déçu de ce que l’on y voit. La fameuse sentence « mais qu’est ce que j’ai fait cette année ? A quoi j’ai utilisé mon temps ? » semble moins oppressante. « Ha oui, j’ai réalisé cette envie là, et celle ci également« .

On est rassuré, le temps ne s’est pas évaporé, il a servi à réaliser des actions importantes pour nous. Peu importe que le temps passe dans ces conditions là.

La syndrome du battement d’ailes

Je pense à toute cette théorie autour des envies suite à un flash survenu pendant mes vacances.J’étais en vadrouille en Espagne avec ma famille, à passer du bon temps, et j’ai subitement réalisé que ce que je vivais avait pour origine une petite phrase notée sur ma todo 1 an plus tôt.

Une toute petite idée farfelue -je n’y croyais pas vraiment à l’époque- s’est développée au cours de l’année pour arriver finalement à sa réalisation un an plus tard. J’ai pourtant bien « travaillé » sur ce projet pour qu’il arrive à terme, mais sans me rendre compte d’où il venait.
Je n’aurai pas écrit cette phrase, l’idée se serait elle évaporée? Il y a de fortes chances.

commentaires sur “Réaliser ses envies en continu”

  1. C’est vrai qu’on a souvent pleins d’idée qui passent dans la tête sans s’y arrêter vraiment. Et qu’on oublie très vite. Et si,… Formuler l’idée est certainement un premier pas. Au lieu de simplement penser à une chose, je vais l’écrire et voir si elle se réalise ou au moins si je consacre du temps à la développer.
    La première sera : « Comment décrire les odeurs ? » Une idée qui m’est venue en vacances en traversant un boisde sapins. Il est facile de prendre des photos mais les odeurs me semblent impossibles à rendre. J’essaierai à l’aide de mots de faire sentir et ressentir mes impressions.

    1. Merci pour ton commentaire Brigitte. Noter permet également de délester son esprit de toutes ces petites pensées qui nous embrouillent la tête au jour le jour. Une fois écrit, c’est là, à coté, et on peut pleinement s’y consacrer. Jolie 1ère idée! difficile!

  2. Illustration parfaite de la puissance de la méthode Getting Things Done ! Noter l’idée farfelue, clarifier ce qu’elle implique, organiser les tâches pour ce que ça prenne forme… et la vivre !
    Effectivement, pas sûr que tu aies besoin d’optimiser quoi que ce soit de ce côté.

    1. En fait, je me rends compte que la méthode m’a décu..mais simplement parce que je la connaissais déjà avant de lire le bouquin. Elle est tellement diffusée, que j’avais lu (et mis en pratique) pas mal de points déjà, sans même savoir que c’était ça.
      Au final, pour ceux qui ne connaissent pas cette manière de s’organiser, cela apporte une super aide, et vaut le coup d’être lu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *