Débuter le changement aujourd'hui !

Réaliser les 1ères actions de sa bucket list

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Alors, vous avez débuté la rédaction de votre bucket list?
Vous avez listé, gribouillé, réfléchi, rêvé, re-listé, raturé, et finalement ordonné vos envies?
Pas d’inquiétude si votre liste n’est pas terminée…je vous rassure, elle ne le sera sans doute jamais.
(Si vous n’avez pas commencé, vous passez à coté d’un outil important, sachez le. Débutez la rédaction de votre bucket list aujourd’hui)
Comme me le faisait remarquer un bloggeur ici récemment, il est important de rêver. Mais comment faire correspondre ensuite sa bucket list à la réalité? C’est ce que nous allons voir.
 

Le rêve…et la réalité

La bucket list contient du rêve brut. Et c’est en ça qu’elle est indispensable et magique. C’est un rêve. Et pourtant, il est tout à fait possible de l’insérer petit à petit dans la réalité. Je ne vous dis pas que vous allez réaliser aujourd’hui tous les points de votre liste (même les génies ne savent réaliser que 3 voeux à la fois :), mais je vous assure que nous pouvons dès aujourd’hui avancer dans la réalisation de certains de vos points.
Pour réaliser vos rêves, vous avez avant tout besoin de temps et d’organisation. (désolé à ceux qui s’attendaient à de la magie…). Alors travaillons sur ces 2 points :
 

  • Trouver du temps

Cela peut sembler évident, mais quel que soit votre projet, il nécessitera du temps. Un peu de temps à vous, en dehors de toutes vos obligations et contraintes habituelles. Sans temps à vous, vous ne ferez rien. Je le répète : sans temps à vous (c’est une excuse pour certains), vous ne ferez rien.
Alors trouvez du temps. Pas longtemps, mais préservez vous une demi heure par jour au moins pour avancer sur vos projets. Une demi heure au calme, où vous pourrez réfléchir sans contrainte, et avancer.
Vous seul connaissez votre planning, et le moment idéal pour instaurer ce temps de travail et de réflexion, alors je vous laisse le soin de l’organiser. Mais si vous butez, sachez qu’en général, le moment le plus propice, et le plus facile à mettre en place est le matin. Levez vous une demi heure plus tôt, et profitez du calme avant que la journée ne démarre. Tout le monde peut se lever une demi heure plus tôt.
J’entends d’ici le « quoi? me lever plus tôt? déjà que je me lève suffisamment tôt comme ça, si en plus il faut…« . Repensez à votre bucket list, cela vaut un petit effort. Et je vous garantie une chose : se lever pour soi -pas pour les autres, pas pour le travail- est un plaisir. Je ne dis pas que la flemme du lit ne prend pas certaines fois, mais se lever pour réaliser ses projets est une motivation immense. On ne peut pas dire non : ce sont les projets qui nous tiennent le plus à coeur.
Ne négligez surtout pas cet aspect, cela serait la meilleure manière de perdre vos projets dans le brouhaha du quotidien.
 

  • Comment s’organiser ?

Prenez le point de votre liste qui vous tient le plus à cœur. il n’y aurait pas de logique à commencer par quelque chose d’autre. La réalisation de ce point vous parait sûrement lointaine, difficile. Mais avec du temps et de l’organisation (et de la volonté, évidemment), chaque point peut se réaliser.
Afin que ce point ne soit plus lointain et commence à s’ancrer dans la réalité, il faut commencer par le détailler. L’idée est de connaitre son contenu exact, ce qui se cache précisément derrière votre souhait :

Vous souhaitez visiter un pays : où souhaitez vous aller exactement? combien de temps?
Vous souhaitez apprendre à jouer de la guitare : jouer un morceau en particulier? passer un concours?
Vous souhaitez courir un marathon? lequel exactement? Quand a t il lieu?

Notez les 4 ou 5 points les plus importants sur votre objectif, cela permettra de délimiter le contour de votre projet.
Vous savez maintenant plus précisément ce que contient votre envie.
Puis, puisque faire un pas de géant est impossible, nous allons donc débuter par un petit pas. Un petit pas, c’est simple, non? L’idée est de lister maintenant toutes les sous-actions nécessaires à la réalisation de votre objectif. Notre grand objectif lointain va alors progressivement se transformer en une liste de tâches complètement atteignables, réalisables, et pour certaines réalisables dès aujourd’hui. Pour simplifier : une grande tâche n’est qu’une suite de petites actions anodines.
En pratique, si par exemple mon objectif est de partir 2 mois au japon, je vais lister les tâches suivantes :

  • lister les villes où je souhaiter aller
  • quel parcours je souhaite réaliser pendant mon séjour
  • me renseigner sur les endroits où dormir qui sont abordables
  • étudier s’il est possible de faire des petits boulots sur place, afin d’amortir le coût du séjour
  • caler la date idéale pour partir
  • réaliser un 1er budget du voyage : cout de l’avion, de la vie sur place, des transports
  • en fonction du budget établi et de la date idéale, voir combien je dois mettre de coté chaque mois pour aller au bout de mon projet

 
Dans cet exemple, chacune de ces sous-actions est même réalisable dès aujourd’hui. Vous allez pouvoir avancer sur ce projet qui vous tient à cœur.
Par ce billet, je souhaite vous montrer que la bucket list n’est pas un rêve vain. Ce n’est pas une liste de souhaits qui attendent la venue d’un génie. Le génie est là, en vous. Les rêves ne se réaliseront pas tout seuls, mais avec de l’organisation, du temps, et surtout votre volonté, tout est réalisable. Personnellement, les projets dont je suis le plus fier ont débuté par une todo. Même les choses qui semblaient improbables. Alors à vous de jouer !
 
 

commentaires sur “Réaliser les 1ères actions de sa bucket list”

  1. Je crois que je ne vais pas parler de ma bucket list, c’est du domaine du faire. Par contre, je laisse faire ce qui est dans le plus profond de moi-même, c’est du domaine de l’être. Le résultat apparaîtra fin 2012. Ce qui n’empêche que je peux éprouver le besoin d’écrire régulièrement des résultats, mais sans ce concentrer sur la volonté de le faire, car c’est le meilleur moyen d’abandonner avant la fin. C’est souvent ce qui se passe quand on veut arrêter de fumer. Donc à bientôt pour de prochains commentaires!

    1. Bonjour, et merci pour ce commentaire!
      Ecrire régulièrement ses résultats est effectivement très motivant. Je pense que c’est une bonne chose -sans se concentrer sur l’objectif final comme vous le dites-, juste pour laisser une trace, et se rendre compte plus tard de son avancement.

  2. La « Bucket list » est un excellent moyen de se diriger vers une vie extra-ordinaire. Surtout qu’on peut y noter tout ce que l’on veut vraiment sans se soucier, dans un premier temps, de la réalisation. En faisant cela, on se rend compte que certains rêves paraissent lointains, voire impossibles à réaliser. C’est une illusion. Face à un souhait qui semble impossible, il suffit de se focaliser sur l’objectif pour, ensuite, détailler tout ce qui sera utile pour atteindre le but. En faisant cela, on se rend compte, à un moment donné, qu’il y a un premier pas que l’on peut faire ici, maintenant, tout de suite et qui permet d’accéder à l’étape suivante. Petit à petit on remarque que notre rêve est réalisable et c’est ainsi qu’on avance, pas à pas, vers une vie plus belle. La « Bucket list » est ce premier pas, important pour, au moins, mettre au clair tout ce que nous désirons. Alors, tous à vos crayons ou claviers 🙂

    1. Bonjour, bienvenue pour ce 1er commentaire 🙂
      Effectivement, la force des apriori nous fait penser que beaucoup de choses sont impossibles à réaliser, à vivre. C’est aussi ce que l’on nous enseigne parfois. Pas forcément à l’école, mais de manière générale dans les journaux, l’éducation : ne pas aller chercher + loin, ne pas aller vers ce qui nous passionne…ce n’est pas « rentable ».
      Il y a beaucoup de choses à faire sur le sujet…et la bucket list est effectivement un super outil je trouve pour élargir notre champ de vision.

  3. Je me permets de te répondre sans avoir même vraiment pris le temps de lire tout ton blog, parce qu’il me semble qu’au travers des réflexions que j’ai pu croiser ici (mais je me trompe peut-être, hein, comme je te disais, je n’ai pas tout lu), c’est la quête du moment présent que tu entreprends.
    Quand on vit vraiment dans l’instant, tout devient possible – quand on s’ancre dans le présent, on fait ce qu’on doit faire, au moment exact où on doit le faire. On est dans le vrai, dans le juste. Dans l’écoute (de soi, des autres, de la vie et de ses signes). Alors on ne peut plus avoir de regret, on ne peut plus avoir de remords : « je l’ai fait parce qu’à ce moment précis de ma vie, c’était ma vérité – j’étais en cohérence avec moi-même à ce moment-là » ; ou alors : « je ne l’ai pas (encore) fait, parce que justement, ce n’était alors pas (encore) ma vérité – mais ça viendra peut-être ». Ca permet de faire la paix avec beaucoup de choses…
    Cela dit, c’est plus facile à dire qu’à faire, bien sûr, et surtout dans notre société… Ca finit même par devenir le travail de toute une vie, du coup, parce que, comme tu le dis très justement, on nous apprend bien au contraire, à l’école, dans les médias… à nous détacher absolument du moment présent – penser à l’avenir, ruminer le passé… Se dépêcher, surtout. Ne pas « perdre de temps »…
    Alors que le temps ne devrait pas être une angoisse. Le moment présent est le plus délicieux des trésors.
    2 livres à ce sujet : La sérénité de l’instant (Thich Nhat Hanh) et Le pouvoir du moment présent (Eckhart Tolle).
    Peut-être y trouveras-tu, comme moi, des réponses et de la joie.
    Je t’embrasse !

    1. Hello Suze,
      Tu n’as pas tout lu, mais tu as raison (ce qui ne doit pas t’empecher de continuer à lire 🙂 ). Je ne me rends pas forcément compte s’il s’agit d’une quete du moment présent, mais une prise de consicence sur l’importance du présent me semble déjà importante. Déterminante. Beaucoup de choses sont faites pour que l’on oublie ce « détail ». Que l’on prévoit la suite, que l’on pense au ‘avant’. Alors que seul le présent existe au final. Il est donc à chérir en conséquence. Je rajoute ces 2 livres dans ma liste, merci!

  4. Je suis content de voir que je ne suis pas le seul ! J’utilise le terme « life list » que je trouve plus parlant pour nous autres francophones (qui comprend l’expression kick the bucket » ici en France ?).
    En revanche, je me rend compte du nombre de conclusions hatives sur « la vie au présent » qui peuvent être tirées du concept… les choses ne sont pas si simple selon moi. Ne vivre qu’au présent, c’est sacrifier l’avenir en un sens (tout comme vivre dans le futur est sacrifie r le présent). Tout est question d’équilibre.
    Nous nous recroiserons surement! A+

    1. Bonjour Julien,
      effectivement, la francisation parfaite de ce terme n’a pas encore été trouvée! Bizarre d’ailleurs…on a les même volontés de ce coté de l’océan 🙂
      Oui, tu as raison sur les dérives possibles de tout penser au présent. Le fait est que l’on nous apprend tellement à penser à l’avenir, que c’est souvent le présent qui s’en trouve délaissé, rarement l’inverse. Je force donc le trait sur cet aspect, afin de rectifier le tir…Laissons sa chance au présent comme à l’avenir!
      A bientôt!

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