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Partir ou rester : le bon choix

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Je pars

J’en ai marre, j’arrête. Cela fait déjà trop longtemps, et là c’est vraiment la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Quand j’y réfléchis, cela fait déjà plusieurs années que ça dure, et j’avais déjà pensé à arrêter, c’est un signe. Il ne faut pas que je m’encroûte non plus, les gens changent souvent, c’est normal. Alors là, c’est la bonne occasion. Je suis pas du genre à lâcher, mais là il y a abus. Et puis j’ai d’autres choses à faire, à réaliser, à découvrir. Oui, je crois que c’est la bonne solution.
 

Je reste

Ce n’est pas facile, je me sens complètement déstabilisé, et je vois que la route devant moi n’est pas la plus calme. Cela me fait un peu peur, alors partir serait plus confortable. Évidemment. Mais tout le challenge est là, non? Je me souviens avoir lu ça quelque part : si on a la trouille, c’est que l’on touche du doigt quelque chose d’important. Alors je garde ça en tête. Et je me dis que ceux qui font vraiment changer les choses, ce sont ceux qui persistent, non? Partir à la moindre difficulté, c’est facile, mais c’est tout sauf intéressant.
Alors oui, je crois que c’est la bonne solution.
 

Faut-il continuer ou arrêter?

En situation difficile, notre avis est toujours malmené, et penche tantôt d’un coté, tantôt de l’autre. Nous pouvons déployer tous les arguments « pour », et penser 15mn après sincèrement tous les arguments « contre ». Mais cela ne nous aide pas à trancher. Inutile de chercher des arguments pour partir ou pour rester, il est trop facile d’en trouver.
La clé va être de se mettre au milieu de 2 camps, et d’analyser la situation avec un peu de recul.
Voici quelques clés pour ce genre de situation, afin d’avancer progressivement et de vous forger un avis objectif :

  • Ne faites faire sur le moment, sous le coup de la colère ou de l’empressement, laissez les choses reposer un peu. Attendez un tour d’horloge, les idées auront ainsi le temps de décanter. Vous découvrirez des idées plus stables, plus claires.
  • Si vous prenez un peu de recul et que vous oubliez le problème en question, pouvez vous vous dire que votre situation vous a amené du plaisir? Vous souvenez-vous de moments forts, drôles, plaisants?
  • Imaginez vous partir. Que se passe-t-il le lendemain de ce choix, que faites-vous? que ressentez-vous?
  • Imaginez vous continuer. Que se passe-t-il le lendemain de ce choix, que faites-vous? Que ressentez-vous?
  • Racontez (ou écrivez) votre choix à un tiers, idéalement à un inconnu, une personne qui ne connait pas la situation. Que vous dirait-il?
  • Quelle solution est la plus facile? Est elle meilleure du fait de sa facilité?

 
 

commentaires sur “Partir ou rester : le bon choix”

  1. Il faut laisser le choix du départ.
    Ne pas laisser la déchéance devenir notre quotidien.
    Passé l’âge de reproduction, la vie se termine bien trop lentement chez l’espèce humaine par rapport à la vie animale.
    Que le progrès soit source de fin rapide et non de longévité morbide.
    Je souhaite retourner à la terre.

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