35 exercices pour changer votre vie

Le bonheur au minimum

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« Garder l’essentiel »

La société nous oppresse certaines fois, elle nous amène à ne faire que répondre à ses exigences. Nous avons un rôle à jouer pourtant, mais dont le périmètre semble se réduire. Le quotidien nous abreuve de données de consommation. Partout, tout le temps. Nous pouvons en être conscient, ou ne pas y prêter attention, mais le résultat est le même : tout nous pousse à acheter, à consommer, à l’abondance.
Des panneaux d’affichage dans la rue aux forfaits mobiles. Des publicités au placement de produits dans les clips. Des ventes privées au bon coin. Le bonheur semblerait donc lié à l’abondance.

Est-ce vrai? [mark color= »green »]Sommes nous plus heureux[/mark] lorsque nous achetons? Ressentez vous le bonheur béat devant l’étalage immense d’un rayon de magasin?
 

Le bonheur…des sociétés

Toute société, tout magasin a comme objectif unique de vendre ses produits. Uniquement cela. C’est normal et plutôt logique. Mais de notre coté, sommes nous obligés de tout acheter en retour?
Plutôt que de travailler à faire le bonheur des entreprises, concentrons nous davantage sur notre propre bonheur, et sur [mark color= »green »]nos envies réelles[/mark].
Comment arriver à cela?
Il suffit de prendre conscience d’un aspect simple : la vente est un métier, un objectif. Rien de plus. Acheter de nombreuses choses n’a donc rien à voir avec notre bonheur ou le moindre contentement. Dans la majorité des cas, nous n’achetons pas les choses pour contenter une envie réelle, nous achetons simplement car nous y avons été invités. La personne ayant fabriqué le produit a mis en place différents signaux afin de nous donner envie, et le chemin s’est fait tout seul ensuite dans notre tête.
Et si justement, nous prenions le contre pied de cette stratégie en mettant de coté toute cette abondance? Si nous nous passions du superflu afin de [mark color= »green »]redonner de l’espace à notre vie[/mark] et à nos envies?
Dans ce que vous aviez prévu d’acheter aujourd’hui ou ces prochains jours, quels achats vous sont réellement utiles? Tous à 1ere vue? Cherchez mieux…Quels achats font partie de votre définition du bonheur? Aucun? Alors c’est que vous touchez la solution du doigt…
 

Le bonheur…chez vous

Lorsque vous serez chez vous, faites ce petit exercice. Regardez tous les objets autour de vous. Essayez de classer ces objets en 3 familles:

  • les objets dont je me sers, qui m’apportent quelque chose
  • les objets dont je ne me sers pas, mais qui ont une valeur sentimentale
  • les objets dont je ne me sers pas, qui n’ont pas de valeur spéciale.

 
Entrez dans chaque pièce, et essayez de repérer des objets dans chacune de ces familles. Je parie que l’abondance d’objets est là, dans chaque pièce. Et pourtant, la totalité des objets ne sera pas dans la 1ere catégorie. Quelques objets dans la 2nde catégorie? Beaucoup? Et dans la 3eme?
Votre bonheur est lié à la 1ère catégorie. [mark color= »green »]Pas au reste[/mark]. Les objets de la 2nde catégorie sont avant tout des souvenirs dans votre tête. Qu’ils soient physiquement présents ou pas, vos souvenirs resteront les même.
Quant à la 3eme catégorie, vous le savez comme moi, elle ne sert à rien. Enfin si, elle occupe du temps, de la place, sans vous aider à vous rapprocher de vos objectifs, de vos envies réelles.
Alors qu’allez vous faire maintenant?
 

Votre bonheur

Cette petite séance de ménage a simplement pour but de montrer que l’abondance n’est pas une composante du bonheur. Contrairement à ce que l’on nous laisse croire. Contrairement à ce que l’on finit par croire. Les objets réellement importants sont peu nombreux. Ce sont en général ceux auxquels on pense immédiatement. Puis il y a le reste, qui encombre. C’est vrai dans une maison, mais c’est également le cas pour tous les achats, présent et futurs. Garder cela en tête au quotidien permet de rester concentré sur son objectif réel. Sur son bonheur.
L’objectif n’est pas de conserver qu’un minimum de choses. Mais simplement de prendre conscience que le bonheur n’a besoin que de peu de choses. [mark color= »green »]Les bonnes choses[/mark]. A nous de les sélectionner, et de ne pas perdre de temps avec le brouillard que l’on nous répand autour.
 
PS : On pourrait également effectuer ce « ménage mental » sur…notre agenda, nos relations, notre vie numérique…mais chaque chose en son temps, nous en reparlerons.

commentaires sur “Le bonheur au minimum”

  1. Je suis d’accord avec toi, sauf sur l’inutilité totale des objets à valeur sentimentale.
    Et ce pour une raison très simple : la mémoire n’est pas un catalogue que l’on peut feuilleter, mais un immense labyrinthe. Et non seulement ces objets peuvent servir de points d’entrée vers des souvenirs, mais ils aident à rendre ce souvenir plus précis, plus vivants, plus forts.
    Il suffit de retourner dans un endroit où l’on vécu longtemps auparavant pour s’en rendre compte : des souvenirs oubliés (!) affluent en pagaille…

    1. Oui, tu as raison sur le caractère majeur de certains objets. Et ce sont alors des sentiments incroyablement forts qui peuvent resurgir. Mais cela représente quelle part des objets amassés dans une maison? Peu à mon avis. Mon but est de montrer qu’entre l’état actuel d’abondance qui se propage souvent, et le besoin réel, on peut réaliser un gros travail de simplification sans être moins heureux pour autant.

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