Retour d'experience (si ca marche pour moi...)

La tête ailleurs / La tête sur les épaules

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La tête ailleurs.

Début d’année intense de ce côté de l’atlantique.
Après les horreurs de Paris, le goût n’était plus là. La tête ailleurs depuis 1 semaine, perdu dans les pensées. J’ai pensé aux gens qui sont morts, à leurs familles. A mon père qui m’a fait découvrir Charlie Hebdo. A Cabu que j’ai découvert dans le club Dorothée. A la satire que j’adore, à l’huile sur le feu. Au pourquoi de tout ça.
A ma famille sur Paris, aux amis. A notre décision de quitter Paris. A mes enfants, à la moins mauvaise manière de leur expliquer.
Je me suis retrouvé à pleurer devant le journal télévisé. A légumer avec les idées noires. Un moindre mal.
Puis un élan assez incroyable qui débute sur le net. Cela faisait du bien de voir tout ça. Ça ne prouvait rien, mais ça faisait chaud. Comme quelqu’un qui vous prend dans les bras un jour d’enterrement. C’est facile de tweeter, mais c’était un début. Puis à se rassembler dimanche avec 100 000 personnes autour. Juste pour dire on est là.
Ca ne résout rien, mais ça panse.
 

La tête sur les épaules.

Pas mal d’autres pensées en parallèle, peut-être + constructives. Je me suis dit qu’il fallait donc aller vite. Qu’avec toutes ces atrocités, il allait falloir ramer 2 fois + fort pour compenser. C’est notre devoir à chacun : améliorer l’existant, et on part maintenant d’un peu plus loin.
J’ai pris conscience il y a quelques années que le temps est compté, cela n’a jamais été aussi vrai. Rien ne doit vous empêcher de réaliser ce qui vous tient à cœur. De réaliser vos projets. La résolution de cette nouvelle année s’invite d’emblée : faire ce qui nous ressemble, et s’en empresser.
C’est le + beau cadeau que l’on puisse se faire -être bien-, et c’est la meilleure chose à proposer aux gens autour de nous. Alors allons-y, changeons de quotidien, débutons un projet, passons du temps sur ce qui compte.
Ne pensons pas que ce n’est pas grave, car ce n’est « que nous ».  C’est nous le plus important. Et c’est la somme de ces bien-être qui changera les choses.
« je cultive maintenant les roses dans mon microcosme »

commentaires sur “La tête ailleurs / La tête sur les épaules”

  1. Merci pour cette vision d’espoir.
    Ca me fait du bien après ces jours tristes et sombres.
    Mais aussi car je côtoie l’ignorance, l’intolérance et le racisme ordinaire au quotidien.
    Je vais continuer à me projeter plus que jamais peut-être et à vivre intensément.
    Il me tarde de te parler.
    Et au fait, je voulais te dire depuis longtemps : Samira de Casablanca est la sœur de ma collègue et amie. Et ce n’est pas un hasard…. 😉

    1. hey!
      cool si ca fait plaisir 🙂 J’avais besoin d’en parler aussi…de remettre un peu toutes les idées dans l’ordre après cette semaine pesante. Merci de m’amener des lecteurs, c’est gentil!

  2. Comme tu dis on a la tête ailleurs. Que d’horreur en si peu de temps. Et si on lit le reste des journaux c’est encore pire! Merci pour tes mots. J’en avais bien besoin.

  3. Merci. Simplement merci.
    Oui, pour que ce qui nous entoure change, nous devons commencer par changer notre regard, nos mots… tout ce que nous posons sur les autres consciemment et inconsciemment. Faire attention, être bienveillant, et aider à apaiser l’Autre par notre attitude envers lui… même si, au début, l’Autre n’est que colère, ou violence…
    Et comme tu le dis c’est en commençant à se l’appliquer à soi-même que nous pourrons le transmettre à l’Autre.
    Prenons nos responsabilités sans culpabilité sur nos erreurs, avec le regard bienveillant d’un parent, de notre meilleur ami, voyons depuis notre Coeur ce que nous voulons améliorer et continuons nos efforts pour rendre ce monde Humain pour nous tous.
    J’ajouterai cette petite phrase lue dans une vitrine durant cette semaine si particulière : « La liberté est l’espace entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir »… faisons-en bon usage.
    Prenez soin de vous….

    1. Cela nous amène à des questions difficiles. Commencer par soi est sain, et forcément le + accessible. Pas le + facile néanmoins 🙂 Et tu as raison, la bienveillance est sûrement la clé.
      Merci pour ton commentaire Brigitte!

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