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Ce que Leo Babauta m'a appris

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Suite à l’interview de Leo il y a quelques semaines sur le site, j’ai échangé avec des lecteurs sur ses écrits et sur le minimalisme en général.
En y réfléchissant, je me suis rendu compte que son discours a eu une bonne petite influence sur ma vie ces dernières années.
Voici une synthèse des points marquants…Ce que Leo Babauta m’a appris :
 

  • J’ai appris l’intérêt du minimalisme

« Identifier le superflu, le bannir, et se concentrer ainsi sur ce qui nous importe. Uniquement la dessus. »
Voilà la définition que j’ai retenue du minimalisme.
Les gains sont multiples : une vie moins bordélique, des actions + essentielles, un énorme gain de temps, un gain de concentration, moins de consommation superflue.
Ce n’est pas une religion, juste un mode de pensée, et une question récurrente : « n’est ce pas superflu? »

 

  • Le minimalisme est applicable à tout, au quotidien

La définition me paraissait assez évidente, et pourtant, Leo m’a surpris en expliquant progressivement comment il appliquait précisément le minimalisme à toutes les actions de sa vie.
La liste pourrait être très longue, mais si je devais choisir quelques thèmes abordés :
– La nourriture, évidemment. Manger moins, moins gras. (Leo est végétarien)(ce qui est loin d’être une mauvaise idée)
La consommation : n’acheter que ce qui est utile
Les voyages : on voyage léger, le minimum en bagages
– Favoriser les déplacement doux (il n’a pas de voiture)
– Avoir un espace de travail minimaliste : bureau, ordinateur, on enlève tout ce qui n’est pas utile (ou utilisé), et on configure les actions automatisées (sauvegarde auto, etc)
– Favoriser la concentration : sur ordinateur grâce à des logiciels minimalistes et mono-taches, dans la vraie vie grâce à des moments de réflexion/méditations quotidiens
– Se libérer du temps, en annulant tout ce qui n’est pas vital. En bookant les instants de liberté.
– Regagner de l’espace, en se débarrassant chez soi de ce qui ne nous sert pas. Leo conseille de s’occuper d’un petit espace chaque semaine : une étagère, un bout de placard, un dossier. Progressivement, on fait de l’espace, et ce n’est pas plus mal.
La diète d’info : se préoccuper moins des actualité, Lire majoritairement ce que l’on choisit de lire. Pas ce que les flux d’actu nous imposent.

  • Moins de biens matériels, moins d’ennuis

Moins nous avons de choses matérielles, moins nous avons à nous en occuper. L’idée n’est pas (pour moi) de devenir moine bouddhiste SDF, mais je pense que comme beaucoup de personnes, je fleurte facilement avec l’autre extrême : beaucoup de consommations, beaucoup de biens matériels, sans réelle utilité (j’ai identifié dans ma maison tout ce qui ne m’avait pas servi depuis 2 ans, cela m’a fait réagir…)
 

  • Il est possible de retrouver sa concentration

Se préoccuper de moins de sujets en même temps amène à + de concentration. On dilue moins notre temps. On court moins (c’est désagréable de courir tout le temps, non?), on stresse moins (idem?).

  • Il n’y a pas de mauvaise situation pour commencer.

Leo est marié, et a 6 enfants. Réussir à être minimaliste dans cette situation m’a vraiment réconforté. Cela prouve qu’il n’y a pas de « ha non, moi je ne peux pas ». Il n’y a que des mauvaises excuses.

  • Une préoccupation récurrente

Maintenant que j’ai compris quelques rouages du minimalisme, je repère régulièrement des personnes sur ce même chemin. Dans les sphères professionnelles comme dans ma vie personnelle. Par leurs méthodes, leurs actions, leurs repères. Marc Zukerberg et ses vêtements par exemple, amusant.
Quelques mots à garder en tête, et le reste suit :

« Identify the essential. Eliminate the rest »

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