Réaliser ses rêves

Ce que le monde m'oblige à faire

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« Je ne peux pas vous donner la recette de la réussite, mais je peux vous donner la recette de l’échec : essayer de faire plaisir à tout le monde tout le temps » H.B.Swope

Certaines fois, j’ai l’impression que le monde entier s’est mis secrètement d’accord pour nous occuper, chaque jour et chaque heure. Nous vivons régulièrement en suivant une ligne déjà tracée (ou du moins qui se trace juste devant nous en temps réel). La liberté ne semble pas y jouer un rôle déterminant.
Et pourtant, en regardant mes actions quotidiennes, combien me rapprochent de mes objectifs de vie? combien me font
réellement plaisir?
J’ai longtemps pensé qu’il FALLAIT répondre à toutes ces obligations. Qu’après avoir fait tout ce que je devais faire, là, à court terme, j’allais ensuite être tranquille, et pouvoir vaquer à mes véritables occupations. Puis je me suis rendu compte que c’est un leurre. Vous vous en rendez compte aussi ?
« Cette semaine, je suis speed, mais après ça ira mieux! »
« Le week-end prochain, je ne fais rien! »
« Là, j’en mets un coup, et puis j’arrête. »
Vous vous êtes déjà dit ça?
Vous vous rendez compte que c’est une supercherie 🙂 ?
Evidemment, si je suis speed cette semaine, la semaine suivante risque fort d’y ressembler. Il faut créer la rupture.
 

« La réalité est négociable ». T.Ferriss

Alors il faut dire non au monde (à une partie du monde du moins). Et se souvenir que le manque de temps n’est rien d’autre qu’un manque de priorité.
Je garde pour cela plusieurs principes en tête :

  • + nous passons de temps sur 1 tache, et + elle va être amenée à grossir et se complexifier. C’est un cercle scientifiquement vicieux.
  • Il ne faut pas terminer ce qui est ennuyeux (…tant que l’on ne nous y oblige pas)
  • Les actions que l’on continue à faire « parce qu’on l’a toujours fait » sont en soit un signal d’alarme. Quel que soit le sujet.
  • Toutes les actions réalisées doivent être une source de plaisir ou de contentement.

Le monde nous impose des choses, chaque jour. Il m’en impose toujours. Et pourtant je veille à supprimer régulièrement les tâches improductives et ennuyeuses. Celles qui ne me font pas avancer.
 
Ce que le monde m’obligeait à faire (mais je l’ai eu):

  • me souvenir des anniversaires : mon agenda le fait pour moi
  • me rappeler de choses à faire, d’idées qui me sont venues : dans une to-do
  • regarder les infos : diète quasi-totale. Mon entourage me remonte les sujets vraiment importants
  • m’ennuyer : j’adore ça
  • faire les courses, manger : j’aime bien. j’y trouve maintenant un contentement (d’avoir ce luxe, d’avoir le choix, de faire ça en famille), et je me sens fier de chaque action que JE m’oblige à faire.
  • Remplir des tableaux de suivi, participer à des réunions improductives : diète également, et on me remonte l’important.
  • Faire des sauvegardes : J’ai automatisé un certain nombre de routines
  • Quand quelque chose m’ennuie, je l’arrête. Je n’ai pas le temps d’être bien pensant et d’aller jusqu’au bout. Nous n’avons que peu de temps à perdre.

Malgré ça, de nombreuses nouvelles tâches continuent d’arriver au jour le jour. Et elles contribuent progressivement à brouiller mon champ de vision. Avoir une voiture par exemple, y consacrer du temps, cela ne devrait pas. Ou bien faire le tri entre toutes ces notifications, ces alertes et messages. Une perte de temps.
A nous à chaque sujet de trouver un moyen pour hacker ces actions. Avec un objectif unique : se débarrasser de l’inutile, et pouvoir se concentrer sur nos actions de coeur.
 

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