On parle souvent ici du changement, de ce qu’il faut faire pour faire évoluer nos vies. Et pourtant, certaines idées sont tenaces. On continue à y croire « même si »…
…même si on sait qu’elles ne sont pas réellement vraies.
…même si on sait qu’elles ne nous aident pas.
Alors on attend quoi pour les rayer de nos esprits?
Petit florilège de phrases que je retrouve le plus souvent dans la bouche de ceux qui veulent changer, mais qui semblent bloqués…
- Je ne vais rien changer à mon quotidien. Ce que j’attends finira bien par arriver.
Si on apporte aucune nouveauté dans nos vies, la seule chose certaine…c’est que rien de nouveau n’arrivera 🙂
- J’ai pas de temps là, je suis overbooké, mais j’aurai + de temps après.
Si on manque de temps aujourd’hui, pourquoi serait-ce différent ultérieurement? C’est notre organisation qui nous permet de dégager du temps, et uniquement elle. « Après » est un leurre. Il s’agit juste de la répétition d’aujourd’hui.
- Je garde le meilleur pour + tard.
J’avais lu une citation qui disait « Garder ses rêves pour plus tard, c’est comme mettre de coté le sexe pour quand on sera vieux ».
- C’est pas ma faute à moi. C’est vraiment la faute des autres.
Vaste sujet. Mais nous avons toujours la possibilité d’améliorer la situation de notre coté. Juste car nous souhaitons avancer.
- J’ai un passé difficile/la situation est compliquée, c’est pour cela que je ne peux pas avancer.
20% de notre bonheur vient de notre passé (familial, socio-économique, etc). Alors ce n’est pas une excuse suffisante.
- Je n’ai pas d’argent/de temps/le choix, je ne peux pas avancer.
On est bien confortable grâce à ces excuses. Mais ce ne sont pas de véritables raisons.
- Dès que [un truc qui n’arrivera jamais], je m’y mets!
Est-ce vraiment bloquant? Pourquoi ne pas tenter de commencer maintenant néanmoins?
- Ok, je ne m’en suis pas servi depuis 1 ans (plus?), mais je le garde quand même.
Si on garde tout, il faut s’occuper de tout. Alors allégeons, simplifions notre quotidien et nos armoires…
- Je recherche la liberté financière, et après je ferai des choses intéressantes.
La logique serait plutôt à l’inverse ! Faisons la partie intéressante maintenant, sans contrainte.
- Je ne veux pas me lancer, je ne suis pas assez bon.
On ne l’est jamais assez. Si on cherche une excuse. Personne n’était bon la 1ère semaine.
Si vous vous êtes dit une de ces phrases, réagissez, c’est un leurre.
C’est vrai qu’il est plus facile de s’abriter derrière de fausses excuses et continuer à se plaindre que de prendre sa vie en main pour la faire évoluer. Moi mon excuse habituelle c’est : j’ai pas le temps. Par contre je ne prétends pas que j’en aurai plus plus tard. Je n’ai pas le temps pour tout faire tenir dans ma vie, mais honnêtement je sais que c’est une question de choix, et que c’est à moi de les faire…
Salut Isabelle! Je différencie vraiment le « je n’ai pas le temps…mais j’en aurai envie », d’un « je n’ai pas le temps..car au final ce n’est une de mes priorités ». Le 1er est un manque d’organisation, un leurre, tandis que le 2nd est une prise de position. Pas forcément facile à assumer, mais réelle…Il faut bien refuser quelques actions pour pouvoir se trouver du temps, je te suis totalement.